Le Silence m’a dit.
Avec tous les mots, je partage l’ambivalence. On prétend que je désigne l’absence de son, mais pour la grande majorité des humains, je représente ces bruissements qui se révèlent lorsque le bourdonnement des activités humaines disparaît. Je suis, aussi, la gêne qui s’installe, lorsque l’on ne veut pas que, « cela », se sache, je suis le refus, conscient ou inconscient, de parler de quelque chose. Je désigne, aussi, un voile tissé par d’innombrables récits. Ces feuilletons qui masquent le vide laissé…